mercredi 6 septembre 2023

 Dialogue avec mes petits enfants


                               C-Quoi ?

Ça sert à quoi ?


        (A question simple, réponse simple.)


-C'est une gravure.

-ça ne sert qu'à moi. Peut-être aussi à d'autres personnes. Mais à moi d'abord.


Et puis...


-ça représente quoi ?

-Rien. Ce sont deux ensembles de matières l'un au dessus de l'autre.

-Et à quoi ça sert ?

-ça sert à me rappeler qu'il y a plein de matières autour de moi.

-Oui, mais c'est pas joli !

-Pourquoi veux-tu que ce soit joli ?

-Pour encadrer, pour mettre sur le mur, comme un bouquet de fleurs, des bateaux!

-Mais tu sais que tu n'est pas obligé de la mettre au mur, tu peux aussi la mettre sur ton étagère avec les livres, dans un carton plié en deux. Les collectionneurs de gravures appellent ça un « porte-feuille ». Il y a des collectionneurs qui en ont plein !

-Mais c'est pas bien parce que s'ils sont dans un carton on ne les voit pas.

-Oui, mais comme tu dis, « c'est pas joli », donc ce n'est pas grave, et puis, c'est comme les albums photo à la maison, il faut prendre le temps de s'asseoir et de les feuilleter. On y découvre toujours quelque chose que l'on n'avais pas vu ou alors, que l'on avait oublié. C'est comme les DVD. Ils sont rangés, et on ne peut les voir que si l'on a une télé et un lecteur. Pour apprécier, il faut s'asseoir et prendre le temps. Comme un livre avec une histoire, une BD. Il faut le prendre dans la bibliothèque, l'ouvrir et le lire. L'histoire peut être drôle, triste, jolie, terrible. Mais ne sert pas à décorer ton mur.

-Mais ta gravure au dessus, elle ne raconte pas d'histoire.

-Non, mais c'est comme quand tu manges pour te nourrir, parfois c'est dur, croustillant, bon, mais parfois ce n'est pas bon, amer, piquant, trop fort... ça te plait ou pas. Mais ça ne décore pas ton mur. Et pourtant, si c'est bon, tu en re-demandes. Même si tu n'as plus faim.

Et même, parfois, quand on grandit, quand c'est amer ou piquant, on arrive à aimer ça. C'est pareil pour les gravures... ou les images, photos, peintures. Les goûts changent. Tu n'aimes pas avoir froid, pourtant quand il y a de la neige, tu es le premier à faire un bonhomme ou une bataille de boules de neige ! Tu prends le temps de le faire et ça te fait plaisir, même si tu ne sens plus le bout de tes doigts.


De bons souvenirs!




Et un porte-feuille?


Hum...hum! Comment dire?


Pas le porte-feuille que tout le monde a sur soi. Pour les cartes de crédit, permis de conduire, carte d'identité ETC...

Non. Un porte-feuille pour mettre des feuilles! Précieuses. Avec du beau papier. Et pas avec des chiffres, comme des billets de banque qui dévaluent. Plus précieux encore, qui prend de la valeur, tranquillement, au fil des ans.

Un porte feuille dont les couvertures peuvent être le plus simple possible. Des feuilles de carton, recouvertes ou pas. A votre convenance. En cuir si vous le souhaitez. Un simple carton à dessin. Quelques feuilles intercalaires, pliées en deux éventuellement.

Et voilà, vous êtes prêts, prête.

Il ne reste plus qu'à le remplir. Mais pas tout de suite. Il faut prendre son temps. Il y a des choix à faire. C'est comme une vie, bien remplie de préférence, avec des choix judicieux. Qui feront envie. Que beaucoup de monde aimera voir.

Ça vaut tout l'or du monde .

Si vos murs sont déjà bien garnis d'œuvres d'art, pourquoi s'arrêter là? Vous pouvez faire alterner. Il faut une réserve, un « Porte-feuille ». De quoi ranger avec soin d'autres œuvres, mais sur un support fin. Les feuilles. Idéal pour des écrits, des photos, sérigraphies, lithographies, gravures en taille douce, en taille d'épargne et bien d'autres techniques. Idéal pour les coups de cœur lors d'expositions, de voyages, de vacances. Mais aussi, si vous avez des correspondants touchés par ce même élan, idéal pour les petits cadeaux! De la main à la main ou par correspondance!

Chaque gravure chaque estampe porte un numéro, et est titrée souvent, toujours signée et donc est une œuvre originale.



Plaisir de collectionneur, à savourer tranquillement, seul ou bien accompagné.




vendredi 17 mars 2023

 Aventures dans le volume, "la semaine"des mauvais esprits. Acier. H environ 25 cm et art textile.

Collection aujourd'hui dispersée.









dimanche 16 janvier 2022

 Quatre signes. Symbolisme et  patrimoine à partir de broderies.

1/ L'arbre à pommes


2/ La roue.




3/L'ancre de marine.



4/L'ostensoir.

Les versions en noir et blanc sont contemporaines et en taille d'épargne.



mardi 27 avril 2021

 

Manière noire pour étudiants fauchés.


1°essai. « ça vaut pas un radis »

Berçage de la plaque avec plusieurs lames de hachoirs en parallèle.

2° essai. « ça vaut pas un clou »

Berçage avec fer de hache bien décapé et affuté.


Autres photos:

Fer de hache, hachoirs en parallèle, hachoir simple, manche de berceau (acier) creux, pouvant recevoir un autre cylindre d'acier de longueur voulue et donc de poids voulu. La lame de berceau ne figure pas sur l'outil pour l'instant.


D'autres solutions sont à l'essai.

 




lundi 2 novembre 2020

 Après bien des recherches et autres essais, enfin du résultat. Il aura fallu patienter plusieurs mois, et même plusieurs années, mais ça le valait bien. Un grand merci à Gildas!



Avant "la demoiselle", la "Ptérigote polymétabole"


Mais pour y arriver quelques étapes.

3 plaques en taille d'épargne.


Petite vue de l'atelier (désolé pour le torticolis!)

Quelques variantes de la "Ptérigote génération 1"


et le dernier projet, "Ptérigote polymétabole génération 2"




vendredi 1 mars 2019







« Route 66 », oui, et plus facilement chemin de campagne. Et toujours l'envie d'aller voir ce qu'il y a de l'autre côté du talus, dans les broussailles qui bordent le sentier. C'est ce qui a provoqué ces sorties de route ou « accidents graphiques ». Le premier date de 1969 ou 70. Pas vraiment un accident, mais une belle surprise. Gouache en monotype avec retouches.







Le second, bien plus tard, s'est passé sur cuivre. Petit format. Je ne sais pas pourquoi, mais il a capté mon attention et je l'ai conservé précieusement. Années 2000.







Pas de hasard, le troisième résume un peu cette attirance pour les matières en liberté. Comme les sirènes captent l'attention des navigateurs, celle-ci s'est imposée dans mon bac d'acide. 2010. Les sirènes comme les serpents se faufilent partout. Dans l'eau, les herbes, les arbres.







Et parfois je me dis qu'il serait intéressant d'organiser ce chaos.
De hasards en accidents, la « Route 66 » change de direction pour arriver dans des pays inconnus ou je vais encore trouver de nouveaux talus à franchir, grottes à explorer, broussailles à pénétrer.




 Je vous souhaite aussi une bonne route!